Comment réussir son investissement immobilier grâce à un courtier ?
Les taux d’emprunt actuels étant au plus bas (1,30 % pour un crédit de 15 ans et 1,60 % sur 20 ans,) nombre de Français sont tentés d’investir dans l’immobilier. Une tendance est bien présente : le recours à un courtier immobilier puisqu’un emprunteur sur trois fait appel à ce professionnel pour contracter un crédit. Quels en sont les avantages et quel est le principe de l’assurance emprunteur ?
Avantages de recourir à un courtier
On bénéficie des services de ce professionnel pour négocier à la baisse son taux de crédit lors d’un investissement immobilier et obtenir divers avantages.
Gain de temps
La mission du courtier est de dénicher les meilleurs taux de crédit pour ses clients auprès de divers organismes bancaires. Cela représente un gain de temps énorme pour un particulier qui ne dispose pas de l’expérience ni du temps nécessaire pour démarcher les banques et approfondir les conditions de prêt, souvent complexes. Ce professionnel de l’investissement est à même de savoir quelle offre est la plus adaptée à la situation de ses clients et peut donc mieux les orienter.
Gratuité
Le courtier est rémunéré par une commission qui lui est versée par l’organisme bancaire auprès duquel son client a contracté le prêt, de l’ordre de 1 % environ du montant de la somme empruntée. L’emprunteur ne débourse donc rien pour recourir à ses services sauf dans le cas d’un montage financier complexe et d’un accompagnement plus poussé.
Conditions avantageuses
Bien que les taux d’emprunt actuels soient très avantageux, les services d’un courtier augmentent les chances d’obtenir un crédit à des conditions plus intéressantes. L’intervention d’un courtier peut se traduire, outre une baisse du taux de crédit (grâce au volume de clients qu’il apporte à la banque) par une réduction de l’assurance emprunteur, la gratuité d’un produit bancaire ou encore les frais de dossier offerts.
Assurance emprunteur
L’assurance emprunteur garantit la prise en charge d’une partie, ou de la totalité, des échéances d’un crédit dans certains cas : décès, incapacité temporaire de travail, invalidité permanente, perte totale d’autonomie et perte d’emploi. Pour en bénéficier, l’emprunteur devra remplir un questionnaire de santé. En fonction des réponses, la compagnie d’assurance peut refuser d’assurer (en partie ou totalement) ou augmenter son tarif.
L’assurance emprunteur n’est pas obligatoire, cependant, un organisme prêteur peut refuser l’octroi d’un prêt en son absence. En ce qui concerne un crédit à la consommation, l’assurance emprunteur est rarement demandée. Quant à un investissement immobilier, l’emprunteur aura l’obligation de souscrire une assurance pour couvrir les risques de décès, de PTIA (perte totale et irréversible d’autonomie), d’incapacité temporaire de travail (partielle ou totale) dans le cas d’un engagement locatif. L’acquisition d’une résidence principale entraînera l’obligation de s’assurer, en plus des aléas déjà cités, contre les risques d’incapacité de travail et d’invalidité et, éventuellement, de perte d’emploi.